Le Gabon est actuellement en proie à une instabilité politique suite à un coup d'État présumé qui a eu lieu aujourd'hui, le 30 août 2023. Le nouveau bouleversement survient à un moment déjà tumultueux dans le pays, exacerbant les tensions existantes.
La télévision nationale du Gabon a annoncé le coup d'État au petit matin, affichant des images de militaires déclarant qu'ils étaient en contrôle du pays. Les renverseurs affirment agir pour "restaurer la démocratie au Gabon", à un moment où le pays est en proie à de multiples défis, notamment économiques et socio-politiques.
Ces développements se sont produits dans un contexte d'incertitude politique croissante. Les tensions ont été particulièrement vives en raison des rumeurs persistantes sur l'état de santé du Président, suscitant des débats autour de la succession présidentielle. Cela a rendu la situation actuelle encore plus fragile et volatile.
Le Gabon, riche en pétrole mais marqué par d'énormes inégalités, a longtemps été témoin d'une contestation politique et sociale. Des manifestations pour la justice sociale et un meilleur partage des ressources ont été une caractéristique constante de la vie politique gabonaise, mais elles ont été accueillies par une répression croissante de l'État.
La communauté internationale a rapidement condamné le coup d'État, exigeant le respect de l'ordre constitutionnel et la résolution pacifique de la crise politique. Les organisations régionales et mondiales, comme la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) et l'ONU, se sont mobilisées pour appeler au calme et pour faciliter un dialogue constructif entre toutes les parties.
Bien que la situation soit encore en plein développement, une chose est certaine : le Gabon est à un point de rupture crucial. Ce qui se passe dans les jours et les semaines à venir déterminera non seulement l'avenir du Gabon, mais pourrait également avoir des répercussions sur la stabilité de la région de l'Afrique centrale dans son ensemble.
Lamine Niang
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